La Fan Attitude !!

Plus vous avez d'amis, mieux c'est. Prenez donc un peu de temps pour vous amuser avec eux, cela vous permettra de vivre vieux et mieux. De nouvelles études ont montré que ceux qui ont eu une vie sociale très active vivaient plus longtemps que les asociaux. Les fumeurs également sont menacés.

Les solitaires courent le risque de mourir tôt
Une étude approfondie a conjointement été menée par l'Université Brigham Young et celle de Caroline du Nord à Chapel Hill et les résultats ont été publiés dans le magazine scientifique "PLoS Medicine". 148 recherches ont été réalisées sur 300'000 individus. Elles ont démontré que les sujets n'étant pas dotés d'aptitudes particulières et non sociables étaient à 50 pour cent exposés à un décès prématuré par rapport à ceux qui ont beaucoup d'amis et une sociabilité très développée.

Les fumeurs prennent également le risque
Les chiffres sus-évoqués sont identiques à ceux qui ont été relevés dans une comparaison entre fumeurs et non-fumeurs. Alors si vous ne fumez pas et que vous êtes très sociable, vous vivrez certainement plus longtemps que les fumeurs asociaux! La probabilité de 50 pour cent est supérieure à celle que l'on enregistre quand on compare les obèses et paresseux aux minces et actifs.

Les inactifs et les obèses passent mieux que les non sociables
Les personnes souffrant d'obésité et celles qui ne font aucun exercice physique ont plus de chance de décéder assez tôt par rapport à celles qui font de l'exercice et contrôle leur poids. Autrement dit, les paresseux et les obèses vivent moins longtemps que les minces et actifs. Ça, on le savait déjà! En revanche ce que l'on ignorait, c'était qu'un taux de mortalité se montrait plus élevé chez les asociaux que chez les personnes obèses...

Julianne Holt-Lunstad est une auteure de référence et une professeure agrégée de psychologie à l'Université Brigham Young. Elle affirme qu'il ne s'agit pas de quelques études passagères, mais espère que la communauté médicale reconnaîtra ces travaux bénéfiques pour la société en général.

Le sexe, l'âge et l'état matrimonial ne sont pas à l'abri de l'effet de sociabilité. Cela signifie que les gens sans amis, de tous âges et de tous bords, peuvent mourir plus vite que ceux qui ont beaucoup d'amis. Cependant, on ne sait toujours pas pour quelle raison les plus sociables vivent plus longtemps que ceux qui ne le sont pas. C'est peut-être dû à l'apport affectif des amis et des parents, ou peut-être à la motivation psychologique que l'on éprouve quand on est entouré de ses proches.